Page:Correspondance de Nicolas Poussin (Jouanny, 1911).djvu/508

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teur ; et ce qu’ils exigeront, lèveront, récupéreront, en faire donner et comme il faudra telle quittance nécessaire et opportune ; et encore agir en justice, et faire tel acte judiciaire, et procurer et obtenir la transmission, expédition des patentes dans la manière et forme qui sera nécessaire, des lieux des monts (excepté ceux qu’il a laissés ci-dessus à la dite Barbara), et encore vendre et résigner tous les dits billets des monts (excepté ceux laissés ci-dessus), et tous autres effets étant dans Rome de son héritage[1] pour le prix qu’ils trouveront, et qu’aux mêmes exécuteurs testamentaires il paraîtra et plaira, et tous les deniers qu’ils produiront des ventes, et encore tous ceux qu’ils trouveront comptants (excepté les dits 20 écus comme ci-dessus laissés par le légataire, et qu’ils trouveront dans le Mont), et ailleurs déposés ; et exigeront et récupéreront en telle manière qu’il ordonne et veut que, les susdits legs et les dépenses du mortuaire une fois acquittés, soient déposés dans le Sacré Mont de la Piété de Rome, au compte de sa succession pour les remettre à leur disposition et affection comme il l’a disposé ci-dessus au dit Jean Letellier, son héritier, ou aux autres substitués en son lieu comme ci-dessus, et qu’effectivement ils les puissent remettre au plus tôt par lettres de change de quelques marchands que ce soit, à leur choix et dépense, toutefois à ses risques et intérêts, de sorte que les dits exécuteurs ne soient tenus de leur propre en aucun

  1. Cette vente ne fut pas totale, puisque, treize ans après, Jean Dughet est encore en possession d’estampes, dessins et objets d’art qu’il essaie de vendre (voir État de ce qui est à vendre du cabinet de M. Poussin en 1678, en ms. dans Bibl. nat., coll. Moreau 849, fol. 247, et imprimé dans ’'Archives de l’Art français, Documents, t. VI, p. 251).