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pas de sitôt à croire qu’il ne subsiste plus aucune ligne de Poussin, dans cette Italie où il vécut près d’un demi-siècle, à l’époque de sa production et de sa renommée. Nous ne pourrions trop encourager les chercheurs à explorer les dépôts de manuscrits italiens. Même si l’on ne trouvait que des glanes, elles auraient leur valeur, puisque les lettres que nous possédons ne font allusion qu’à un petit nombre de tableaux de Poussin. En un mot, la part italienne d’information sur Poussin reste encore peu connue et mériterait de séduire les chercheurs[1].

La partie inédite de cette publication se compose de :

1o Les lettres à Cass. del Pozzo du 14 juin 1641 (bibliothèque de Nantes) et du 20 décembre 1641 (collection de M. le comte Allard du Chollet).

2o Des sommaires de quelques lignes que Chantelou avait écrits sur les originaux de presque toutes les lettres reçues de Poussin.

  1. Nous exprimerons ici nos remerciements respectueux : à Mgr Duchesne, membre de l’Académie française et de l’Académie des inscriptions, directeur de l’École française de Rome, qui a bien voulu s’intéresser à la présente publication, et à M. Louis Chatelain, membre de l’École, qui a eu la complaisance de vérifier s’il existait au dos de la Mort de Germanicus, à la galerie Barberini, une lettre de Poussin. Cette affirmation de Dufourny ne s’est plus trouvée exacte.