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l’amitié ; le 6 août 1639, souvent donne sûrement ; le 20 novembre 1644, son tour est écrit son atour ; le 26 mai 1642, les entendus s’appellent les connaisseurs ; le 11 juin 1641, une promesse de ne vous pas faire tort devient celle de seconder vos efforts, etc.

Nous aurions mauvaise grâce à insister sur des erreurs dont Ph. de Chennevières n’a pu s’empêcher d’écrire, malgré toute sa courtoisie :

Il n’est pas un tour mi-italien, mi-français, il n’est pas une phrase un peu brève et fière qui n’aient été soumis à la plus énervante castration ; rien d’insolite et de charmant qui n’ait été défloré, qui ait échappé au ciseau, qui n’ait passé par la grammaire. En somme, c’est un livre à refaire et des plus urgents. (Peintres provinciaux, 1854, t. III, p. 123.)

II.

Dans sa monographie de Poussin, M. Paul Desjardins a démontré lui aussi, p. 7, l’insuffisance de l’édition de Quatremère de Quincy. Ces indications nous inspirèrent le désir du présent travail, que nous commençâmes à la fin de 1907, quand M. Paul Desjardins, consulté sur l’utilité que présenterait une nouvelle publication, nous eut répondu d’une façon très encourageante. Nous poursuivions parallèlement la préparation du