Page:Correspondance de Guillaume le Taciturne, prince d’Orange, 1857.djvu/184

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Leurs Altèses Sérénissimes, ayans oy le rapport du contenu en ceste requeste, et considéré les raisons alléguées, ont, par advis de ceulx de leurs finances, consenty et accordé, consentent et accordent par cestes au suppliant qu’il puist et pourra de leur part furnir aux héritiers de feu Balthasar Girard la somme de 25,000 francs, ici mentionnée, pour le rachapt de la seigneurie de Willafans-la-Neufz, qu’ilz possèdent par forme de gaigière par lettres patentes du 2e d’apvril 1607, en prenant d’eulx les lettres patentes qu’ilz ont, avecq quictance y servante, pour par ledict suppliant joyr et posséder de ladicte seigneurie doiz là en avant, tant que ladicte somme de 25,000 francs luy sera rendue et restituée tout à une fois, ou à ses hoirs, successeurs ou ayans cause ce que Leursdites Altèses, ou leurs successeurs, contes et contesses de Bourgoigne, pourront faire, toutes et quantes fois il leur plaira, en telle monnoye que lors aura cours en Bourgoigne. Ordonnans Leursdictes Altèses lettres patentes en estre dépeschées, chargées de vérification en finances et d’enregistrature en la chambre des comptes à Dôle. Faict à Bruxelles, le dernier de septembre 1609. M. vt.

Signé Albert, et plus bas : N. de Montmorency,
P. Stercke et J. d’Ennetières.

Original, aux Archives du royaume.