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damoiselle Barbe d’Amskercke, dicte d’Anvers, sa mère, et de feu Anthoine Girard, son frère, damoiselles Margriete et Philiberte Girard, tant en leur nom que comme héritiers de feue damoiselle Claudine Girard, et Hugues Receveur, ayant droict en l’hoirie et succession de feu Balthasar Girard, de Willaffans, frère desdicts supplians, ladicte terre et seigneurie de Willaffans-le-Neufz, leurs appendences et dépendences, en satisfaction et pour la parpaye de tout ce qu’ilz pourroyent prétendre, oultre et pardessus lesdicts 15,000 frans receuz en deniers comptans, à cause de la retraicte desdictes seigneuries de Dommartin, Lièvremont, Ostal, Willerin, leurs appendences et dépendences, à eulx précédemment engaigées, pour par eulx, leurs hoirs et successeurs, continuer en la joyssance et possession de ladicte seigneurie et terre de Willafans-le-Neufz, ses appendences et dépendences, en tous droictz de rentes, censives, maisons fortes et aultres, si aulcunes y a, fours, moulins, terres, prelz, bois, grains, chappons, gélines, édifices, hommaiges, subjectz, amendes, confiscations et aultres exploictz et escheutes quelconques ; y pouvoir commectre et instituer tous officiers en icelles terres et seigneuries, y continuer ceulx quy y sont ou les en déporter, avecq tous aultres droictz et prérogatives que nous y appartiennent, tout ainsy et en la mesme forme et manière que nous en avons joy jusques à ce qu’ilz ont esté envoyez en la possession d’icelle seigneurie, saulf et réservé toutesfois la souveraineté et ressort tel que nous compète en ladicte terre et seigneurie de Willaffans, appendences et dépendences, et pour généralement joyr et proufficter, depuis ladicte possession prinse, du revenu annuel, mesnaigerie et aultres escheutes de ladicte seigneurie, en payant par eulx toutesfois les charges et rentes foncières, si aulcunes en y a, avecq les gaiges ordinaires des officiers et retenues accoustumées doiz ledict temps, selon que par l’assiette desdictes terres et seigneuries appertient, tant et si longuement et jusques à ce que nous, nosdicts hoirs et successeurs, contes et contesses de Bourgoigne, aurons rachapté ladicte seigneurie et faict furnir ausdicts supplians, ou leurs successeurs, la susdicte somme de 25,000 frans, ce que à nous et à eulx scra loisible de faire tousjours et à jamais quant bon semblera à nous