Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 85 )
Sur un chemin couvert de glaces,
Le haſard nous fit rencontrer.
Que ce jour-là j’avois de graces !
J’étois faite pour tout tenter ;
Je gliſſai, ma jupe voltige,
Il me couvrit de ſon manchon ;
Vous êtes complaiſant, lui dis-je ;
Ah ! le etc.
![Correspondance d’Eulalie, séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg/30px-Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg)
Aux accens de ſon chalumeau,
Je formois des pas ſur l’herbette,
Que ſon ſort devoit être beau !
Pour le favoriſer je gliſſe,
Et je tombai ſur le gazon ;
Il me releva ſans malice ;
Ah ! le etc.
![Correspondance d’Eulalie, séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg/30px-Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg)
Je lui demandois un bouquet.
Quel bouquet veux-tu que j’apprête,