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Le tems a, d’une main péſante,
Couvert mon front de cheveux gris,
Et toi, ſur ta tige élégante,
Comme une roſe tu fleuris.
![Correspondance d’Eulalie, séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg/30px-Correspondance_d%E2%80%99Eulalie%2C_1785-s%C3%A9parateur-1-bas.jpg)
Tu croiſſois à l’abri des vents,
Je diſois : elle ſera belle
Et la merveille de nos champs.
Mais maintenant ma douce envie
Eſt de voir hâter l’heureux jour,
Où cette fleur ſera cueillie
Et par l’hymen et par l’amour.
Lettre de Mademoiſelle Roſimont.
Paris, ce 21 Janvier 1783.
Je veux, ma chere amie, être la
premiere à t’apprendre la nouvelle
de la paix, elle eſt ſignée d’hier. On
l’a annoncée aux ſpectacles. J’en ſuis
au comble de la joie. J’aurai du plaiſir
Tome II.
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