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vis alors paroître un bijou qui me fit friſonner de crainte et de plaiſir. Soit inſtinct naturel, ſoit que mon badinage l’ait rendu plus hardi, il paſſa la main ſous mes jupes et y fouragea. Son front ſe couvrit d’une aimable rougeur ; ſon trouble et ſon embarras étaient extrêmes, lorſque l’attirant tout d’un coup ſur moi, et dirigeant ſon dard amoureux vers le centre des plaiſirs, je lui en indiquai l’uſage. Je crus alors qu’il me déchireroit, tant il me faiſoit ſouffrir. Pluſieurs fois je le priai de ceſſer, mais inutilement ; ſemblable à un cheval échappé, rien ne pouvoit l’arrêter. Mais bientôt épuiſé lui-même par une ample effuſion de la liqueur amoureuſe dont je me ſentis inondée, il demeura un inſtant ſans mouvement, comme enivré de plaiſirs. Puis revenant de ſa léthargie il recommença de plus belle. Enfin, après quatre aſperſions, il s’arrêta. Pour moi, plongée