Le lecteur ne sera pas fâché de rencontrer ici quelques données sur les établissemens français de la côte d’Afrique. Comme ces établissemens nous ont paru d’un grand intérêt, nous allons examiner d’une manière rapide cependant, et les lieux et les avantages qu’on pourrait en retirer.
Ces détails feront une heureuse diversion aux tristes récits de nos infortunes ; et comme ils ont un grand but d’utilité publique, ils ne seront point déplacés à la fin d’un ouvrage où moins encore pour notre intérêt que pour celui du service de l’État, nous avons cru devoir consacrer nos faibles moyens à la manifestation de la vérité.
La partie de la côte, à commencer du cap Blanc, jusqu’au bras du fleuve Sénégal nommé Marigot des Maringouins, est d’une aridité telle, qu’elle n’est propre à aucun genre de culture ; mais depuis ce même