Page:Corneille Théâtre Hémon tome4.djvu/89

Cette page n’a pas encore été corrigée

SUR ANDROMEDE 77

eu l'air tous les mouvements qu'il pourrait faire sur terre. » Comment on parvenait à lui inspirer cette ardeur guerrière, d'au- tres nous l'expliquent: « Un jeûne austère auquel ou le réduisait lui donnait un grand appétit, et lorsqu'on le faisait paraître, un gagiste était dans une coulisse, où il vannait de l'avoine. Ce che- val, pressé parla faim, hennissait, trépignait des pieds et répon- dait ainsi parfaitement au dessein qu'on avait'. » Corneille n'avait pas songé à ce genre d'intérêt, que les modernes ne dédai- gnent pas.

Quoi qu'on peiisL- û'An Iromède, quand ou l'a lue à sa place et à sa date, entre Héraclius et Don Sanchr, à la veille de Nicoméde, on est de l'avis de La Bruyère, qui trouvait « Corneille admirable surtout par l'extrême variété et le peu de rapport qui se trouve pour le dessein entre un si grand nombre de poèmes qu'il a composés ».

1. Parfaict, U'uloire du théâtre françois.

�� �