Page:Corneille Théâtre Hémon tome4.djvu/50

Cette page n’a pas encore été corrigée

U ETUDE

��iiÉK.\ci.iur>, à Léontinc.

Le nom d'Héraclius que son fils veut porter : 11 eu croit ce billet et votre témoignage ; Mais ne le laissez pas dans l'erreur davantage.

��N'attends pas les tourments, ne me déguise ricu. M'as-tu livré ton flls? as-tu changé le mien?

��Je t'ai livré mon fils, et j'en aime la gloire. Si je parle du reste, oseras-tu m'en croire? Et r|ui t'assurera que pour Héraelius, .Aloi qui fai tant trompé, je ne te trompe plus?

��N'importe, fais-nous voir quelle haute prudeure Eu des temps si divers leur en fait coufidpucc. A l'un depuis quatre ans, à l'autre d'aujoiinflmi.

��Le secret u'cn est su ui de lui. ni de lui ;

Tu n'eu sauras non plus les véritables causes :

Devine, si tu peur, et choisis, si tu l'oses.

L'uu des deux est ton tils, l'autre est ton eniper.i; Tremble dans ton amour, tremble dans ta fureur. Je te veux toujours voir, quoi que ta rage fasse, Craindre ton èimemi dedans ta propre race, Toujours aimer ton fils dedans ton eunemi, Sans être ni tyran ni père qu'à demi. Tandis qu'autour des deux tu perdras ton étude, Mon âme jouira de ton inquiétude; Je rirai de ta peine; ou, si tu m'en punis, Tu perdras avec moi le secret de ton fils.

��Et si je les puuis tous deux sans les couuaitre. L'uu comme Héraelius, l'autre pour vouloir l'être?

��Je m'en consolerai quand je verrai Phocas Croire affermir son sceptre en se coupaut le bras, Et de la même main son ordre tyrauuique Venger Héraelius dessus son fils uuique.

��Quelle reconnaissance, ingrate! tu me rends Des bienfaits répandus sur toi, sur tes parents, De t'avoir coufié ce fils que tu me caches. D'avoir mis en tes mains ce cœur que tu m'arrache

�� �