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INTRODUCTION 101

peul-èlre le caractère de l'époque expliquent celte popularté du diame cornôlien.

Reslauinlion : 27 à la ville, aucune à la cour '.

Louis-Philippe : 19 à la ville, aucune à la cour.

Second Knipire : 4 à la ville, aucune à la cour.

Ainsi, en vingt ans, au début du siècle, 77 reprcsenlalion.-; dans la seconde moitié du siècle, pendant la même période, 4 représentalions seulement. Ces cliiflVes sont assuicineiif significalils. Il est à souhaiter que la (in du siècle soit plus clémente à une tragédie où se révèle, selon le mot de M. I)e- mogeol, l'élémcnl cornélien dans toule sa pureté.

Nous n'avons pas à faire ici l'hisloii'e des nombreuses édi- lions de A^/crtm'J'/c qui se sont succédé depuis 1G51 Jusqu'à nos jours. On trouvera cette histoire fort délailléc dans l'édi- tion de M. Marty-Laveaux, etsui'lout dans la B(6/io;/r«;)/iîe cor- nélienne de M. Picot. Il nous suflira de remarquer — el la remarque a son importance — que (ouïes les éditions publiées du vivant de Corneille, avec sa parlicipalion, portent le tilre de ira g ('die.

Nicomède, tragédie, à Roiien, chez Laurcns Maurry, pics le Palais. Auec priuilege du Roy. M. DC. Ll. K( se vend à Paris chez Charles de Sercy, au Palais, dans la salle danphine, à la bomie Toy couronnée, in-4 de 4 feuillels el de 124 pages.

Nicomède, tragédie; Paris, chez Guillaume de Luine, 16;j2et 1653, éd. in-12.

Nicomède, tt^igédie; Rouen, Mauir y; Paris, A. Courbé, 1053, in-12.

Nicomède, tragédie. Guillaume de I^uyne, 1082, in-12.

Deux contrefaçons, publiées dès 16o2, poilent également le ti(re de tragédie. C'est seulemeiil dans une édilion in-12 de la même da(e que le (lire de tragi-comédie ap[)ai\\ùl; cède cdi- (ion n'a pas élé publiée avec la parlicipalion de Corneille. Les éditions publiées à l'étranger, chez Jean Sambix, Leyde, 16o2, petit in-12, et chez Abraham Wolfgang, Amsterdam, pelil in-12, 1063 et 1680, mainliennent à la pièce son tilre pri- niilif et véritable.

En 1670, Nicomède avait élé Iraduil en anglais par John Dancer; en 1684, il fut traduit en néerlamlais par Catherine Lescailje, qui dirigeait la maison de librairio de ce nom. En 4701, une version italienne en prose fui publiée à Iiome par Girolamo Gigli; mais déjà, en 1677, la tragédie française

1. Nous savons qu'il n'y eut plus, à partir de 1814, de représentations régulières 4 la cour, mais il y en eut de loin en loin. Or, des renseignements donnés par M. Despois, il résulte que d'autres pièces furent jouées devant la cour, et que tficçmède ne fut jamais de celles-!^.

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