ACTE m, SCÏSNF I. ^^
Quoi que vous résolviez, laissez-moi l'ignorer.
Au reste, assurez-vous de l'amour des deux princes .
Plutôt que de vous perdre ils perdront leurs provinces-
Mais je ne réponds pas que ce cœur inhumain '
Ne veuille à leur refus s'armer d'une autre main. "790
le vous parle en tremblant : si j'étais ici vue,
Votre péril croîtrait, et je serais perdue.
Fuyez, grande princesse, et souffrez cet adieu.
aODOGDNE.
Va, je reconnaîtrai ce service en son lieu.
î^'n^^,*®* rappeUe à propos les vers d'Horace, dont les deux poètes ont pa 6 iiispiTOr s ^
Quis detiderio bU pudor ctut modtiê Tarn eari eapitU t
{Odtt, I, U.)
On trouve dans Sophocle, pluweuw fois répété, & ««rcp^Tov «ipa, «6Tà«.>«o. ^87. AU vers 394, nous avons vu : « Assnrez^vous sur ma fidélité > S'a,v,i_ M&^ià'^' "^"^ '*'""' *"'* • P'^"*^'^ assurance, confiance, complet^,
Madame, assurez-vous de mon obéissance.
(Bacimb, Milhridate, l,u.\ Car qui peut s'assurer d'être touiours heureux T
(Li FoMlAiire, FabU», r, 17.) Pour mon cœur, vous pouvet vous assurer de lui.
IHOLIÂRB , Femmes savante», IV, vu.)
Cette expression fait remarquer M. Marty-Laveaus, ne pourrait, auiourd'hni signifier autre chose que . léclaircir, se renseigner pour acquérir la certitude de cet amour », et aussi, ajouterons-nous, s'efforcer de conquérir cet amour
/88. f^rovmces, Etats en général et non pas telle ou telle province en oLr- bculier. On employait même alors province au singulier dans le sens du ladn provtncta, gouvernement, pouvoir : ""
Nourri si dignement et né pour la proviTiee.
(ROIBOO ; Cotrott, II, ii.)
794 C'est ainsi que Néron dit à Narcisse et Joad à Abner, dans des circona- taaces toutes dififérentes d'aiUeurs ; ' circons-
Narcisse, c'est assez ; je reconnais ce soin.
(iBrtlainueiM, IV, iv.) Je reconnais, Abner, ce service important.
[Athalie, II, VIII.)
DeiSr£coSlIe'; "^"^ *'® ** "^"'"^ reeoniuimant, .'emploie même absolu-
Quand peut-on être ingrat, si c'est là rtamiiaître ?
[Attliilat, V. 1903.)
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