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iU HOÛOGUNB.

Mais voir votre ce jronne après lui destinée

Aux eafant? qui naîtraient d'un second hymenée I

A cette indignité je ne connus plus rien :

Je me crus tout permis pour garder votre bien.

Recevez donc, mes 81s, de la main d'une mère, 675

Un trône racheté par le malheur d'un père.

Je crus qu'il fit lui-même un crime en vous i ôtonl,

Et si j'en ai fait un en vous le rachetant,

Daigne du juste ciel la bonté souveraine.

Vous en laissant le fruit, m'en réserver la peine, 680

Ne lancer que sur moi les foudres mérités,

Et n'épandre sur vous que des prospérités!

ANTIOCHUS.

Jusques ici, madame, aucun ne met en doute

Les longs et grands travaux que notre amour vous coûte,

Et nous croyons tenir des soins de cet amour 585

��013. Indiynitg, outrage, comme au v. 907.

Et je le traiterais arec indignité. Si aspirais & lui par une Iftchet*.

IFompé*, n, L|

Il DM fera raison de cette indignité.

laonoa, Vencetltu , I, i4

J'ose dire pourtant que je n'ai mérité

Ni cet excès d'honneur, ni eatte indlcnité

IBlCiNB, Britannicxy. ïl, in.)

5T4. Garder, dans lo sens de préseiTer, défendre.

581. Voyez la note du ireri 459 sur foudre, pris au masculin.

Var. : , « Consumer sur mon chef les fourires mérités » (1641-1658).

582. « Epandrc indique, dans l'action, une sorte d'ordre et d'arrangement qm n'est pas dans répandie. » (M. Littré.) Nous craignons que cette distinction ne soit illusoire, au moins pour ce qui regarde le xvtie siècle. Corneille dit souvent: rpiindre son sang (Cf Mflite, v. 1510 ; Cid, y. 91; Cinna, v. 1234 ; Rodoynve, v. 58'2; Tliéodore,y. \*^~9). a l'opinion de M. Littré, nous préférons donc colle doM.Marty- Laveauz : « Épaïuire s'employait jadis dans toutes les acceptions que nous ré- servons aujourd'hui au composé répandre. » Ajoutons (\\\'épnndre exprime une idée d'heureuse abondance, de prodigalité même, et que répandre ne s'y pourrait pas substituer, par exemple, dans ces vers où La Fontaine définit la conversation des honnêtes gens au xviie siècle :

C'est un parterre où Flore épand ses biens : Sur différentes fleurs l'abeille s'y repose Et fait du miel de toute chose.

(X, I.)

Sur cette première partie du discours de Cléopâtre, voyez nntroduction.

■î84. Sur travaux, voyez la note du v. 570. — Notrf a»!our, dans le sens de: l'amour que vous avez pour nous, n'est pas un « barbari.smp, » quoi qu'en dise Voltaire, quiToit des barbarismes partout. H. Geruzez rapproche très justement d» ce passage le vers à'Andromnque (I, iv) :

Bst-ce mon intérêt qui te rend criminel T

.585. < Un Houx espoir du trône qu'on tient du soin d'un amouri )■ (Voltaire.) Nous avons vu (v. 5~0) que le mot suins, chez Corneille, avait ime signification

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