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ACTE V, SCÈNE V 151

Comme ses déplaisirs sont déjà consolés! Elle vous eu dii'aplus que vous n'en voulez.

DORANTK.

Elle a donc déchiré mon billet sans le lire?

SABINE.

Elle m'avait donné charge de vous le dire : Mais, à parler sans fard...

CLITON.

Sait-elle son métier ! 1635

SABINE.

Elle n'en a rien fait, et l'a lu tout entier :

Je ne puis si longtemps abuser un brave homme.

CLITON.

Si quelqu'un l'entend mieux, je Tirai dire à Rome.

DORANTE.

Elle ne me hait pas, à ce compte?

SABINE.

Elle? non.

DORANTE.

M'aime-t-elle ?

SABINE.

Non plus.

DORANTE.

Tout de bon?

SABINE.

Tout de bon. 1660

DORANTE.

A.iine-t-elle quelque autre?

SABINE.

Encor moins.

DORANTE.

Qu'obtiendrai-je?

SABINE.

Je ne sais.

DORANTE.

Mais enfin, dis-moi.

SABINE.

Que vous dirai-jeî

DORANTE.

Vérité.

1053. Arez-vons déchiré ce billet sans le lire? (nacioe, Plaideur», II. n,) 1657. Un brave homme; voyez la noio du \i^rs 1316.

1638. L'enlend mieux, sous-entemlcz : son métier. — u Si l'on en peut TOÎr lU ylus fou, je Vivdi dire à Rome. » (Molière, Bourgeois gentilhomme, V, vn.)

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