Page:Corneille Théâtre Hémon tome3.djvu/284

Cette page n’a pas encore été corrigée


De voir finir sitôt notre division.


Dorante

Alcippe, une autre fois donnez moins de croyance
Aux premiers mouvements de votre défiance :
Jusqu’à mieux savoir tout sachez vous retenir,
Et ne commencez plus par où l’on doit finir.
Adieu. Je suis à vous.



Scène II



Alcippe, Philiste


Philiste

Ce cœur encor soupire ?


Alcippe

Hélas ! Je sors d’un mal pour tomber dans un pire.
Cette collation, qui l’aura pu donner ?
À qui puis-je m’en prendre ? Et que m’imaginer ?


Philiste

Que l’ardeur de Clarice est égale à vos flammes :
Cette galanterie était pour d’autres dames.
L’erreur de votre page a causé votre ennui ;
S’étant trompé lui-même, il vous trompe après lui.