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Adieu : je vous ennuie, et les grands déplaisirs
Veulent en liberté s’exhaler en soupirs.


Scène VII


Hippolyte.

C’est donc là tout l’état que tu fais d’Hippolyte ?
Après des vœux offerts, c’est ainsi qu’on me quitte ?
Qu’Aronte jugeait bien que ses feintes amours,
Avant qu’il fût longtemps, interrompraient leur cours !
Dans ce peu de succès des ruses de Florice,
J’ai manqué de bonheur, mais non pas de malice ;
Et si j’en puis jamais trouver l’occasion,
J’y mettrai bien encor de la division.
Si notre pauvre amant est plein de jalousie,
Ma rivale, qui sort, n’en est pas moins saisie.


Scène VIII

Hippolyte, Célidée.


Célidée.

N’ai-je pas tantôt vu mon perfide avec vous ?
Il a bientôt quitté des entretiens si doux.

Hippolyte.

Qu’y ferait-il, ma sœur ? Ta fidèle Hippolyte
Traite cet inconstant ainsi qu’il le mérite.