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M·A c.

-M~- 11---c--.Tomthepsg (d)-~

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~.Je.Mace.lonius, Evefque_dcCo.. nll :a.ntino~le. I_ h re- _• de ( ;a raue & tlë la vellie, & prife 3Ultr ~n b ;ro,. ;. ’trô"tent que Ir fam~ Efpnt eft.oit_ une Creat~re, un · ge, elle ell :propre auxJciatiques} 4 :: pour. diiiip· r" .

f~rviteur de Dieu, & non pat Dieu mefme, & que· les.ventofi~e~ de l’dl ;omà.c. Gali~n dit qu’on ;~pptl-· · par le faine Efprit ou entend9ÎJ. feulement une_puif- . le le 1vfa~roQ · Hipp•ftliil•n fltwr~agr, qui cO une ( 111 ce creée de Dieu & parti<Jpante d~s cre~cures, efpece·d’ache & de· perfil, & que ceux de Cilicie Cette he relie fut opiniallre~eyc fo_ullenue fou~- · appellent auffi· !’•rfil. cduy qui croill au Mont Conftantin fil• de Conftannn 1 tro1s cens douze A~us. Il njoull :e qu’il y a un. auttt" Smyrriium ans aprés J ~ s.~.S- :~ H 11.1 s t , l !Cc~nda~née a~ lè- . · . p l u ~. fQrt que le Smyrnium commun , :~,,_.qui n’a ,

cond Concile :i’lntverfd de Conllantmople fo... p6int tant d’acrimonie que le prrfd ; q1.1’alnll il eft Theodofe le G~tW· On ~ppeHa les ~-cedoni~s proprd appliquetf~U les ulceres, pârct> qu’il deiE· - .

""".""l’r !),...., ;;é.• a Çau{e qu 1ls coml ;lattolellt le ÛI.Al cb~_tâni d’ouleu~ .• ’lc,-refout tourrs :durctéz & tu-Hprit.

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~. eftant-dne~cle-proprier~I>Jalilea l’a-M A cE. rf. Vieux mot. Malfuë. &faiTe d’armes" qm che & au •perfil

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avoir le bout fort gros ; n y ato !t qudquef~_un M A’STomthepsg (d).f.fu.OiMaû du Brefil, d’un plumage perir moolin dans le manche, afiiiquedanslè :be~. nott, ma1s (t bien 111,e6~ de ,verd, _que quand le foin les foldats eulfent le moyen de moudr ! leur , Soleil jette fes rayons deffus , il n’y a rien qui foit · bi et&. :Et ft jerit ’"""1 ftjl111r fo ""’" ’" ...,,. , & plusluifant. Il ales pieds jaunes, le bec & les ytux ffotCbtz.. ~Ïtll tf•l et•x. f"iJIIIriiiJHIÏ~ : ll’lltloitnt If Hl rOUgeaftres. C’efl : f !Uletpent au milieu du pays qù’i(. fairt u Myre. _ On ~ . ?1t au~-~"’h~’· -

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aire, & onle tr()llV~ _~arement au pré, du rivage.· En fo ;; polll ~tztnt lint rnachut ·

MAC HEC0 UL1S. f.m. Efpecedegalerie, d’al. Fiemnmt la f"umoit. & rut

l~e , de ~alfage, pour _aller à couvert tout ailrour _

Entour fo1) • coup1 peri/lrux,

dun ball1ment. Il y a au haut du ·pourçour des MACE R. ( m. Ecorce qui s’apporte de Barbarie. . vieux challeaux_ de crs fortes degalC’rjes_, __qui font Ellf ell roulfe , ép.ailfe & fort allringente au goufl ; garnies d’une devantur.e,faite de orique ou de dai es. (

prife en breuvage •. etfe fert à ceux.qui crachent le. Elles font portées en faillie fur des corbe<tux de fang, aux dyfenteues , & a.ux Au~ de vemre. _ v oila pierre, & comme i’ftpace de l’un à l’autre ell à jour, ce qu’on en ti :ouve dans D1ofconde. Phne dit que on jettoit dé là autrefois des pierres pour empef- · le Macer s’apporre des lndës ; & que E :’eft une écorcher que l’on n’approchall du pied de la muraille, ce rouge d’une grande racine qui s.’ appelle comme & qu’on n~a vinll efç~l~cle~~ On dit auffi MA&hi- .

fon arbre’, quo y qu’il ne f !flChe quel arbre c’ell, co11lis. & M•Û ;icoules. · ··

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’Galien qui parle auffi du Macer, dit de mefme que ·M rACH E FER. f . m . Soue de craffe dure que faic c’ell une écor-ce que l’on apporte des Indes, qu’elle ·· l’acier ou le feu quand on les forge. Les Taillanen afpre au goull, a~compagnée d’une pe~it~ acri- diers fe fervent du Machefer pour éclaircir leur be~-, monie odorante, qw fe rapporte pre(que a 1odeur fogne.

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des autres drogues aromatiques qu’on nous en ap- MACHE MOURE. f. f . Oiurpdle ainfi en terporte-. Il femble ellre compofe d’une elfence mixte, mrs 4e mer_, le menu debris d .un bifcuit, quand dont la plus grande partit eft f~oide &. terreftre , & il eft reduit en-miettes, Les morceaux qui font auffi la moindte, chaude &tubule, ce qu1 le rend effi. gros qu’une noifeme ne font point reputez Mache~ ca’cement defficcatif & allridif. Q !Jelqurs-uns le mopre.

confondent avec te Maçis, & Matthiole fait voir MAC HlAY El 1 STE S~C-.m. Nom qu’on ! donne ·

leur erreur.

à ceux qui en mati~re de politique, embralfent les · MACER À TI0 N. ( f. Terme deChymie, Opefentimens de Machiavel, dont les maximes ré.p ;ln- .

ration qui commence la dig~llion- : dont .elle ne duës dans fes Traitez fo11t tres· dan§ereufes. ’Elles diffi·re que du plus l,OIJ du moms. C eft une efpece font dures, cruelles,.~- les eloges qu il a afi4é de d’infufion qui fe fait avec peu d.e liqueur. & p(>ur donner à Brutll$ & à Caffi.us perfua~ent q1 !’il ell :oit imprimer, plulloft q~ pour oll~r quelque chofe èomplice de la -conÏ !Jr.uion qui fé fiL’tèhtte les au medicament. Les ractnes apentlves donc on veut Medicis à Florence, fa patrie, quoy qne 1à conftanaugmenter la vertu , trempent avec un peu de vice l’ait tiré d’affaires a prés avoir dté mi.s à la quef- : naigre, & c’ell ce qu’on appelle p~oprement MMt- tion, Il mourut veés l’an1pS•. d’une medecine prife r•ti•n. Elle fe fait à froid au lieu qu’il faut de la . à contre-temps. ·

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chaleur da11s l’infufion. •

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MACHINE. f. f. :Er~x,in. lnfl~tnl proprt Î)J’•irl MACE R 0 N. f.m . Plànte. qui,fèlon Di’Ofcoride, _n m wti.r. tirer .liv•r. tr•i[ntr. 1.,,,. IJIIIlfiiHh•ft· crQitl en abondance au Mo_nt. Amanus, & dont la A cAD. F&. C’eft !’alfemC,lage de plUtieurs pieces 11ige eft femblable · à l’ache. Srs feüilles _qai font que l’on joint eilfemble, & qui font difpolèes de ,

-~ptus-~arges-,-roides, gral.f~ttrs • & : qui ~~hentœn- telle forte, qu’elles fer~nt à-augmenter ou à~..,--- - ~e terre, ont une odeur aromanque , JOinte à une nuer lrs forces mouvantes, felon les ulàges · clif&~ ce.rr ;aine acriJ ;nonie agreab.le. Elles font de couleur rens aufquels on les !PPlique dans beaucoup d’arcs. pafie rlrantfut le roul’ , & les bouquets qu !on - . oit Il y a drs M~t~hilul jimpus. qu’oll a de coull :ume·de au delfus des brancltes-, font. faits en rond ..comme comput au nombre de fix. Crs Machives fimples ceux d’aneth. Sa graine ell femblable à celle dt : fonda Balance·,le Levier ,.la Poulie ,laRoUe avec : chou, rondel noire, forte, & ~ _gouft d~myrrhe,~ ---(ori-aillieu- ;le co~ & la vis~·· CeHes qui _font f.UC~ enfone que 1on pe~ prendre aifement 1une ~ur de plufieurs Machines 6mplrs fe nomment. M~~&h~e l’autre. Sa raci !1e qui eft odorante & forte. p•q.uue. · "" ~••P.•fl•s_• .On. appell.e M•~_hi111 ,,.,., ;’1'", le goaft, chatoUille la gorge , & .eft molle, tenat-e ·

Celle qui par l’impalban de l’air 1 imite le fon de · & pleine de jus. Son écorce eft noire au dehors. & -

l’Iaftl’IUDenc q11e l’on couche, & mefme la vobt bu~ verte ou b.la~chaft.te au.dedan·-·. • .• Le Maceron. cro. -üt ..

_maine.. , & M.~t~h

. . ilr’_ ~’~

.. . if"’ •. Celle rar_ 1l’e ·

parmy les p1erres • a,J ; li~ fang~ , ·& _fur les _. . m o ~ de lagaclle on éle !ft ! les eaux en emplOyant ·c oftaux. Les Grecs l’one apptllé ’~Ai-f". à caufe .· Oll [•eau mdiilé. ou quelque.autré force JDOQ’98Dte, ~~

que fa g~ne a l’odeur dtLII !J{flê.. , quLveutcijre, _, .ce qui nef~t.pas moilis d’une fc :aüe M~ine, qui niyr !he.c Sa racine j)rife en b !~IJ’Yage appai !"e la ·. · .fere a copd~ & à élever les aux , que de pfu... . toux • . & elfliOI

e aux morfuçes 4es Serpens, Sa · (leurs enfe~nble , qui agitl’ant nuurellemenc CAUt . ’ craine eft un rcmcde .pour les accidc :nts cfcs l’eim. elles. produifcnt quêlque eflèc ~dinaire, ~.

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