Quoi ? l’empire et Pison n’ont rien pour vous d’aimable ?
Ce que vous dédaignez, je le tiens méprisable ;
Ce qui plaît à vos yeux aux miens semble aussi doux :
Tant je trouve de gloire à me régler sur vous !
Donc si j’aimois Othon…
Si ma main avec moi donnoit le diadème.
Ne peut-on sans le trône[1] être digne de lui ?
Je m’en rapporte à vous, qu’il aime d’aujourd’hui.
[2] en dire des nouvelles,
Et comme vos ardeurs ont été mutuelles,
Votre exemple ne laisse à personne à douter
Qu’à moins de la couronne on peut le mériter.
Mon exemple ne laisse à douter à personne
Qu’il pourra vous quitter à moins de la couronne.
Il a trouvé sans elle en vos yeux[3] tant d’appas…
Toutes les passions ne se ressemblent pas.
En effet, vous avez un mérite si rare…