Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 6.djvu/165

Cette page n’a pas encore été corrigée

Au lieu même, au temps même, attaqué seul par trois,
J’en laissai deux sans vie, et mis l’autre aux abois.
Mais ne négligeons rien, et du royaume sombre
Faisons par Tirésie évoquer sa grande ombre.
Puisque le ciel se tait, consultons les enfers :
Sachons à qui de nous sont dus les maux soufferts ;
Sachons-en, s’il se peut, la cause et le remède :
Allons tout de ce pas réclamer tous son aide.
J’irai revoir Corinthe avec moins de souci,
Si je laisse plein calme et pleine joie ici.