ACTE IV, SCÈNE IX. 505
Clindor !
Nous aurons tout loisir de flatter nos maîtresses.
Quoi ! Lyse est donc la sienne ?
De votre liberté qu’ont produit leurs amours.
En lieu de sûreté le babil est de mise ;
Mais ici ne songeons qu’à nous ôter de prise.
Sauvons-nous : mais avant, promettez-nous tous deux
Jusqu’au jour d’un hymen de modérer vos feux :
Autrement, nous rentrons.
Je vous donne ma foi.
Sur un gage si beau j’ose tout hasarder.
Nous nous amusons trop, il est temps d’évader.
1.Var. Mon heur ! [LE GEÔL.. Ne perdons point le temps à ces caresses.] (1639-54)
Var. Mon heur ! LE GÉÔL. Ne perdons point de temps à ces caresses. (1657)
2.Var. Nous aurons tout loisir de baiser nos maîtresses. (1639-57)
3. Var. Sur un gage si bon j’ose tout hasarder.
LE GEÔL. Nous nous amusous trop, hâtons-nous d’évader. (1639-57)