Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 10.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Que les plus belles fleurs que Zéphire vous donne ;
Mais si vous m’accusez de trop d’ambition, 25
Et d’aspirer plus haut que je ne devrois faire,
Condamnez ma présomption,
Et me traitez en téméraire ;
Punissez, j’y consens, mon superbe dessein
Par une sévère défense 30
De m’élever plus haut que jusqu’à votre sein,
Et ma punition sera ma récompense.