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amassés par MM. P. Lacroix et Fournier un choix prudent et discret.



    pouvait avoir aucune raison de ne pas signer une pièce de vers publiée dans une semblable circonstance.

    5o Un sonnet sur le crime de lèze-majesté divine, commis à Notre-Dame le dimanche 3 aoust 1670, sur les neuf heures du matin, par le nommé Sarrazin, natif de Caen, sonnet transcrit par M. P. Lacroix comme étant de Corneille, mais dont il déclare ne plus se rappelerla source ****.

    6o Enfin une longue pièce de vers, tirée des manuscrits de Trallage, et considérée un instant par MM. Éd. Thierry et P. Lacroix comme ayant été composée pour le Roi, par Corneille, deux années avant la mort du poète, à la sollicitation de Mme de Maintenon ; pièce de vers qui en réalité ne rappelle en rien la manière de Corneille, et qu’après réflexion ses deux éditeurs n’entreprendraient certes pas de défendre *****.


     * Bulletin du bouquiniste, 1er février 1864, p. 54.
     ** Ibidem, 15 août 1863, p. 695.
     *** Ibidem, 1er novembre 1864, p. 590.
     **** Bulletin du bouquiniste, 15 octobre 1864, p. 550.
     ***** Revue des provinces, 15 mars 1864, tome II, p. 480-486.