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LXXXI

Les victoires du Roi,
sur les États de Hollande, en l’année M.DC.LXXII[1].
Par P. Corneille.

[Traduit du latin du P. de la Rue.]

Le poëme de Corneille a été imprimé en même temps que celui du P. de la Rue, dont il est la traduction, et que nous donnons au bas des pages[trad 1]. Ces deux ouvrages ont paru à Paris en 1672, chez Guillaume de Luyne et Simon Bénard, dans le format in-folio, et sous les titres que nous leur conservons ici. Cette édition se trouve dans la plupart des bibliothèques publiques de Paris. Chacun des deux poëmes, ayant un frontispice distinct et une pagination particulière, forme en lui-même un tout complet. Le poëme latin, signé : C. de la Rue, s. J., a dix-huit pages ; le poëme français, signé : P. Corneille, en a dix-neuf. Le frontispice de chacun d’eux est orné d’une vignette de Chauveau, représentant deux fleuves appuyés sur la même urne. Assis sur des trophées d’armes, entourés de drapeaux, ils élèvent la main au-dessus des yeux afin de pouvoir regarder le soleil dont l’éclat les éblouit. Le bas de la vignette est entouré des écussons des pays vaincus. Au commencement de chacun des deux poèmes, en tête de la troisième page, est un passage du Rhin, également de Chauveau. Le Roi y tient à la main le bâton, signe du commandement. Dans une gloire on voit les « ombres redoutables, » dont parle Corneille (p. 266 et 267, vers 225-240), qui élèvent les bras en signe d’étonnement. Au-dessous des nuages de cette gloire, on aperçoit quatre vents qui soufflent avec violence (p. 272, vers 283 et note 2). Granet cite une autre édition in-8o, qui a été publiée dans la même année, chez les mêmes libraires, avec la pièce latine du P. de la Rue. Il a aussi paru à Grenoble, en 1673, une édition in-12, qui figure sous le no 780 dans le Catalogue Longueman[2].

  1.  
  1. Voyez ci-dessus, p. 249, note 1.
  2. C’est à l’obligeance de M. Taschereau que nous devons ce dernier renseignement.