Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 10.djvu/169

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Voilà ce que produit le don de trop charmer.
Pour garder vos amants, faites-vous moins aimer :
Un amour médiocre est souvent plus traitable ;
Mais pourriez-vous, Philis, vous rendre moins aimable ?
Pensez-y, je vous prie, et n’oubliez jamais, 55
Quand on vous aimera, que l’Amour est doux, mais[1]


  1. Ces mots, imprimés ainsi en capitales dans les Poésies choisies, font-ils allusion au début de quelque poésie alors en vogue ? c’est ce que nous n’avons pu éclaircir.