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XLIX
Autre sur le même sujet.
Voyez la notice en tête de la pièce précédente.
Je ne veux plus devoir à des gens comme vous :
Je vous trouve, Philis, trop rude créancière.
Pour un baiser prêté, qui m’a fait cent jaloux,
Vous avez retenu mon âme prisonnière.
Il fait mauvais garder un si dangereux prêt ;
J’aime mieux vous le rendre avec double intérêt,
Et m’acquitter ainsi mieux que je ne mérite ;
Mais à de tels paiements[1] je n’ose me fier,
Vous accroîtrez la dette en vous laissant payer,
Et doublerez mes fers si par là je m’acquitte.
Le péril en est grand, courons-y toutefois,
Une prison si belle est trop digne d’envie ;
Puissé-je vous devoir plus que je ne vous dois,
En peine d’y languir le reste de ma vie !
- ↑ Ce mot est imprimé payments dans le recueil de Sercy, et écrit pay’mens dans les Manuscrits de Conrart, afin qu’on voie bien qu’il ne compte que pour deux syllabes.