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LXI
SUR PIERRE CORNEILLE.

vouloir tirer ici aucun avantage des applaudissements qu’il recevoit dans le public ? Au contraire, après avoir paru en maître et, pour ainsi dire, régné sur la scène, il venoit, disciple docile, chercher à s’instruire dans nos assemblées ; laissoit, pour me servir de ses propres termes, laissoit ses lauriers à la porte de l’Académie[1] ; toujours prêt à soumettre son opinion à l’avis d’autrui, et de tous tant que nous sommes, le plus modeste à parler, à prononcer, je dis même sur des matières de poésie. »


  1. Laisse en entrant ici tes lauriers à la porte.
    (Horace, vers 1376, tome III, p. 342.)