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CLITANDRE.
Scène VII.
CLÉON, LYSARQUE.
CLÉON.
Réserve à d’autres temps cette ardeur de courage[1]
Qui rend de ta valeur un si grand témoignage.
Ce duel que tu dis ne se peut concevoir.
Tu parles de Clitandre, et je viens de le voir[2]
Que notre jeune prince enlevoit à la chasse.
LYSARQUE.
Tu les as vus passer ?
CLÉON.
[3].
Sans doute que ton maître a quelque occasion
Qui le fait t’éblouir par cette illusion[4].
LYSARQUE.
Non, il parloit du cœur ; je connois sa franchise.
CLÉON.
Ce généreux guerrier, sous le nombre abattu[5],
Ne cède aux envieux que lui fait sa vertu.
LYSARQUE.
À présent il n’a point d’ennemis que je sache[6] ;
- ↑ Var. Réserve à d’autres fois cette ardeur de courage. (1632-57)
- ↑ Var. Tu parles de Clitandre, et je le viens de voir
Que notre jeune prince amenoit à la chasse. (1632-57) - ↑ Var. lys. En es-tu bien certain ? cléon. Je l’ai vu face à face,
Sans doute qu’il en baille à ton maître à garder.
lys. Il est trop généreux pour si mal procéder.
cléon. Je sais bien que l’honneur tout autrement ordonne ;
Mais qui le retiendroit ? Toutefois je soupçonne…
lys. Quoi ? que soupçonnes-tu ? cléon. Que ton maître rusé
Avec un faux cartel t’auroit bien abusé.
lys. Non, il parloit du cœur ; je connois sa franchise.] (1632) - ↑ Var. Qui le fait t’éblouir par quelque illusion. (1657)
- ↑ Var. Ce valeureux seigneur, sous le nombre abattu. (1632-57)
- ↑ Var. À présent il n’a point d’ennemi que je sache. (1657)