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ACTE IV, SCÈNE IV.

Scène IV.

CLITON, la Nourrice, MÉLITE, LISIS, CLORIS.
CLITON.

Au secours ! au secours !D’où provient cette voix ?

LA NOURRICE.

Qu’avez-vous, mes enfants ?

CLORIS.

Qu’avez-vous, mes enfants ?Mélite que tu vois…

LA NOURRICE.

1235Hélas ! elle se meurt ; son teint vermeil s’efface ;
Sa chaleur se dissipe ; elle n’est plus que glace.

LISIS

Va quérir un peu d’eau ; mais il faut te hâter.

CLITON

Si proches du logis, il vaut mieux l’y porter[2].

CLORIS[3].

Aidez mes foibles pas ; les forces me défaillent,
1240Et je vais succomber aux douleurs qui m’assaillent[4].


Scène V.

ÉRASTE.

À la fin je triomphe, et les destins amis
M’ont donné le succès que je m’étois promis.

  1. Les mots : à Lisis, manquent dans les éditions de 1633-60.
  2. Var. Si proche du logis, il vaut mieux l’y porter. (1657)
  3. On lit en marge, dans l’exemplaire de l’édition de 1633 dont il a été parlé à la note 2 de la page 183 : Cliton et la Nourrice emportent Mélite pâmée en son logis, où Cloris les suit, appuyée sur Lisis.
  4. Var. cloris, à Lisis. (1633, dans l’exemplaire de la Bibliothèque impériale,
    cité à la note précédente, et 1644-60.)