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VIII
AVERTISSEMENT.
l’autre. La seconde, dont nous avons déjà parlé, est la dernière que l’auteur ait revue, et doit être incontestablement la base même du texte de Corneille[1].
Malgré les objections spécieuses de quelques bons esprits et l’exemple du plus consciencieux éditeur de Corneille, M. Taschereau, qui a cru devoir publier seulement les variantes d’un grand intérêt historique ou littéraire, nous avons entrepris de reproduire dans tous leurs détails jusqu’aux moindres de ces changements[2].
- ↑ Voici une liste complète des impressions auxquelles nous renvoyons pour les variantes dans les deux premiers volumes de cette édition :
Édition originale de chaque pièce à part, présentant parfois deux états différents, comme par exemple pour Mélite (voyez ; tome I, p. 183, note 2, et p. 217, note 3).
1644. Œuvres… Paris, Antoine de Sommaville et Augustin Courbé, in-12.
1648. Œuvres… Rouen et Paris, Toussaint Quinet, in-12.
1652. Œuvres… Rouen et Paris, Antoine de Sommaville, in-12.
1654. Œuvres… Rouen et Paris, Augustin Courbé, in-12.
1657. Œuvres… Paris, Augustin Courbé, in-12.
1660. Le Théâtre… Rouen et Paris, Augustin Courbé, et Guillaume de Luyne, in-8°.
1663. Le Théâtre… Rouen et Paris, Thomas Jolly, in-fol.
1664. Le Théâtre… Rouen et Paris, Guillaume de Luyne, in-8°.
1668. Le Théâtre… Rouen et Paris, Louis Billaine, in-12.
1682. Le Théâtre… Paris, Guillaume de Luyne, in-12.
C’est dans la première partie de ces recueils (celui de 1644 n’en a qu’une) que sont contenues les pièces de nos deux, premiers volumes.
À partir du tome III, qui commencera par le Cid, nous indiquerons à la fin des diverses notices les éditions collationnées pour chaque pièce. - ↑ Pour mener à bien ce difficile travail des variantes, nous avons eu grand besoin de communications et de secours, qui du reste ne nous ont jamais fait défaut. Les bibliothèques publiques et les