En général, nous avons suivi, pour chaque ouvrage, la dernière édition donnée par l’auteur ; mais on verra par
- Il est mort ; et mourant, Sire, il doit vous apprendre,
- Il est mort ; et mourant, Sire, il doit vous apprendre,
- Que je n’en puis choisir de plus digne que toi ;
- Que je n’en puis choisir de plus digne que toi ;
- Lorsqu’avec tant de fast il a vu ses faisceaux.
- Lorsqu’avec tant de fast il a vu ses faisceaux.
- Et me laisse encor voir qu’il y va de ma gloire
- De punir son audace autant que sa victoire.
- Et n’y voyant qu’un tronc dont la tête est coupée,
- À cette triste marque il reconnoît Pompée.
- Et n’y voyant qu’un tronc dont la tête coupée,
- Et n’y voyant qu’un tronc dont la tête coupée,
- Ces restes d’un héros par le feu consumé.
- Ces restes d’un héros par le feu consumé.
substitué : « vous qui pouvez la mettre, » qu’il aurait fallu faire passer dans le texte.
dans le premier passage cité comme variante. C’est « il vous doit apprendre » qu’il faut lire.
il y a dignes au pluriel, dans toutes les éditions publiées du vivant de Corneille.
Cette forme curieuse du mot faste, qui se trouve dans toutes les éditions, n’est ni conservée dans le texte, ni même indiquée en note.
Au lieu de autant que, il faut lire avant que dans ce passage donné en variante.
On donne comme variante du premier de ces vers pour les éditions de 1644-48 :
qui n’a point de sens dans ce passage et ne se trouve d’ailleurs dans aucune des éditions citées.
Les premières éditions portent : consommé, qui aurait dû être recueilli comme variante.
Ajoutons que dans tout le théâtre les variantes, pourtant si curieuses, des jeux de scène, ont été recueillies avec la plus grande négligence, et que les Discours, avis Au lecteur, Examens n’ont pas même été collationnés.