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SUZANNE.
- Mais sachez comment se fait
- La tartine la meilleure.
EDWIGE.
- Ce n’est pas celle où l’on met
- Sur le pain le plus de beurre.
EDWIGE et SUZANNE.
- Jane ! c’est celle que je vois
- Préparer par tes jolis doigts !
DEBORAH, se levant et prenant Suzanne à part.
- Suzanne, où donc est Robinson ?
EDWIGE, s’approchant de l’autre côté.
- Suzanne, où donc est Robinson ?
SUZANNE, à Edwige.
- Je n’en sais rien, mademoiselle
A Deborah.
- Depuis une heure je l’appelle.
SUZANNE et DEBORAH.
- Ah ! le méchant garçon,
- Il n’est jamais à la maison !
SIR WILLIAM, avec humeur et en se levant.
- Les bavardes !… Se taira-t-on !
- Que diantre avez-vous à vous dire ?
- En vérité, l’on ne s’entend pas lire !
Edwige, Deborah et Suzanne se hâtent de retourner à leurs placer. Sir William continue sa lecture.
- « Bientôt l’enfant tomba dans la misère
- » Alors il dit, en souffrant de la faim :
- » Combien de gens aux gages de mon père
- » Vivent heureux quand je manque de pain !
Fermant le livre et sa levant.
- Suzanne !… où donc est Robinson ?
SUZANNE.
- Où l’aura conduit son caprice.
SIR WILLIAM.
- Cet enfant me met au supplice
- Ah ! le maudit garçon !
- Cet enfant me met au supplice
A Deborah.
- Madame, voilà votre ouvrage !
DEBORAH.
- Monsieur, c’est bien le vôtre aussi.