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LEILA.
- Le ciel s’ouvre pour moi !
(À un jeune pêcheur.)
- Ami, prends ce collier, et, quand je serai morte,
- Qu’à ma mère on le porte
- En souvenir de moi !
(On entraîne Leïla. — Zurga s’approche vivement du pêcheur, lui arrache le collier des mains, le regarde en poussant un cri de surprise et sort précipitamment sur les traces de Leïla. Changement à vue.)
Deuxième Tableau.
Un site sauvage. Au milieu de la scène un bûcher. Des feux allumés çà et là, éclairent la scène d’une façon sinistre. À droite du bûcher, un trépied supportant un brûle-parfums.
Scène PREMIÈRE
CHŒUR et DANSE
(Les Indiens, animés par l’ivresse, exécutent des danses furibondes ; le vin de palmiers circule dans les coupes.)
- Dès que le soleil,
- Dans l’azur vermeil,
- Versera sa flamme !
- Nos bras frapperont
- Et se plongeront
- Dans leur sang infâme !
- Ardente liqueur,
- Verse en notre cœur
- Une sainte extase ;
- Qu’un sombre transport,
- Présage de mort,
- Soudain nous embrase.
- Dès que le soleil,