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- Et murmure tous bas :
- Voyez, c’est la déesse
- Qui dans l’ombre se dresse,
- Et vers nous tend les bras !
ZURGA, se levant.
- Oui, c’est elle ! c’est elle !
- Plus charmante et plus belle
- Qui descend parmi nous !
- Son voile se soulève !…
- Ô vision ! ô rêve !
- La foule est à genoux !
ENSEMBLE.
NADIR.
- Oui, c’est elle ! c’est elle ! etc.
ZURGA.
- Oui, c’est elle ! c’est elle ! etc.
NADIR.
- Mais à travers la foule elle s’ouvre un passage !
ZURGA.
- Son long voile déjà nous cache son visage !
NADIR.
- Elle fuit !
ZURGA.
- Mon regard, hélas ! la suit en vain !
NADIR.
- Et dans mon âme soudain
- Quelle étrange ardeur s’allume !
ZURGA.
- Quel feu nouveau me consume !
NADIR.
- Ta main repousse ma main !
ZURGA.
- Ta main repousse ma main !
NADIR.
- De nos cœurs l’amour s’empare,
- Et nous change en ennemis !