porté à côte des adverbes, des substantifs et des adjectifs, les terminaisons de leurs synonymes, superlatifs, augmentatifs, diminutifs, etc., lorsque ces derniers n’ont pas une signification particulière.
Nous avons toujours traduit chaque mot par celui qui lui est propre ou qui lui correspond, et nous avons rappelé ensuite ceux qui ont quelque synonymie. Nous avons aussi indiqué avec soin les différentes acceptions dans lesquelles un mot peut être employé, en les séparant les unes des autres par un signe ( +) qui empêchât de les confondre.
Nous avons ponctuellement suivi pour l’italien l’orthographe de l’Académie de la Crusca, en nous conformant aussi pour, le français au système du Dictionnaire de l’Académie française, et si parfois nous y avons dérogé pour quelques mots français, nous avons eu soin d’indiquer la manière dont l’Académie les écrit. Nous ne nous sommes écartés de l’orthographe de l’Académie française, que d’après l’autorité des lexicographes et des plus célèbres écrivains français, qui ont adopté et consacré les changemens qu’on trouve dans certains mots.
Les élémens de prononciation dont chacun des volumes est précédé, en facilitant l’intelligence de cette partie essentielle et difficile de l’étude des langues étrangères, serviront à développer la méthode que nous avons employée pour représenter la prononciation des mots dans l’une et l’autre langue. A cette occasion, nous recommanderons aux élèves français de faire une scrupuleuse attention à l’accent prosodique, que nous avons placé sur la syllabe longue de chaque mot italien, faute de quoi la prononciation serait des plus ridicules : l’articulation de cette syllabe longue donne à chaque mot une sorte d’intonation