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PRÉFACE





Il y a quelques années l’auteur de ces pages — avant de s’exiler dans la solitude à laquelle il s’est voué — m’annonça qu’il me léguait son admirable collection Stendhalienne et peu après il m’apportait lui-même non-seulement les autographes, mais toutes les reliques du maître : plusieurs livres ayant appartenue Stendhal remplis de notes de sa main, un moulage du fameux buste de Tibère dont Beyle donna l’original au comte Mole, deux coupes étrusques en terre cuite ; il me donna ces trésors en me disant :

— Voici ce que je vous avais promis — j’y ajoute les notes que j’avais prises en étudiant ces pièces qui sont à vous désormais. J’aime mieux que vous les ayez de mon vivant… je jouirai ainsi du plaisir que vous aurez à les posséder.