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de Ramsès II et de Ramsès II lui-même, le grand Sesostris des Grecs (1881). Le labeur écrasant d’une double administration, l’inspection des monuments n’empêchaient pas Maspero de poursuivre ses travaux personnels et il abordait tour à tour toutes les branches de l’Égyptologie : grammaire, histoire, archéologie, folk-lore. En 1882, il publiait chez Maisonneuve, dans la collection Les Littératures populaires, t. IV, les Contes populaires de l’Egypte ancienne ; le folk-lore a toujours eu pour Maspero un singulier attrait ; en 1914, il donna dans les Annales du Service des Antiquités de l’Egypte une collection de Chansons populaires qu’il avait recueillies dans la Haute-Égypte de 1900 à 1914 pendant les inspections du Service des Antiquités. Il n’avait garde de négliger le côté pratique de ses recherches ; dès 1883, il avait donné un Guide du Visiteur au Musée de Boulaq qui, après le transfert du musée au Caire, devint, en 1902, le Guide du Visiteur au Musée du Caire qui eut une seconde édition en 1912 ; la traduction anglaise de J. E et A. A. Quibell a eu quatre éditions de 1903 à 1908 ; son activité s’étendait d’ailleurs au loin, car il donna en 1889 un Guide du Musée Egyptien de Marseille.

Rentré en France en 1886 pour raison de santé, Maspero continua activement ses travaux et fit paraître en 1887, dans la Bibliothèque de l’Enseignement des Beaux-Arts, publiée sous la direction de M. Jules Comte, cette excellente Archéologie Egyptienne qui a tant fait pour la vulgarisation des connaissances relatives à l’Égypte. En 1893, Maspero prenait la direction d’une Bibliothèque égyptologique comprenant les œuvres des Égyptologues français dispersées dans divers