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tiens de l’époque pharaonique (1872) qui fut une de ses thèses de doctorat à la Faculté des Lettres ; l’autre traitait : De Carchemis Oppidi situ et Historia antiquissima auquel il ajoutait en appendice : De Pàdàsà Oppidi situ (1872). Il fallait vivre : en même temps qu’aux Hautes Études, Maspero faisait des cours à la pension Tesson, rue Suger, avec son ami Vandenberg qui épousa Mlle Tesson ; Mlle Vandenberg devait épouser le commandant Joseph Vidal de la Blache, fils du membre de l’Institut. Au bout d’un an, Maspero quittait la pension Tesson qui disparut devant la concurrence du lycée Fénelon. Rougé qui savait Maspero sans fortune, lui procura la publication des Notices manuscrites de Champollion. Au mois de mai 1860, grâce à Fröhner, Maspero était invité par le Chambellan de l’Impératrice à donner devant la souveraine qui devait se rendre en Égypte des conférences sur l’histoire de l’Égypte ancienne. Maspero accepta cette proposition et donna des leçons à l’impératrice pendant six semaines. Il est curieux qu’Augustin Filon ne parle pas de ces conférences quoidu’il fasse mention de celles faites par Fustel de Coulange[1]. Maspero avait fait son devoir de bon Français en 1870 ; engagé dans les mobiles, il prit part à la sortie de Montretout ; de la classe 1866, il appartenait au 3e Corps d’armée, Infanterie 20, 3e bataillon, 2e compagnie, à Lisieux (Calvados).

M. de Rougé qui avait protégé les débuts de Maspero mourut le 27 décembre 1872, laissant vacante au Collège

  1. Revue de Paris, 1er sept. 1920, pp.  87-8.