Page:Cordier - Bibliographie des œuvres de Gaston Maspero, 1922.djvu/19

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— IX —

toutefois abandonné l’égyptologie, car il prépara au cours de son voyage la traduction d’après les deux textes du Musée Britannique de l’Hymne au Nil qu’il data de Montevideo le 3 août 1868 et publia autographié à son retour en France à la fin de la même année à la librairie A. Franck. Sa lointaine excursion n’avait pu que redoubler son ardeur au travail : dès sa rentrée à Paris, il donnait à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, l’une des deux pièces judiciaires connues à cette époque des archives de l’ancienne Égypte qu’il intitula : Une Enquête judiciaire à Thèbes au temps de la XXe dynastie. Etude sur le papyrus Abbott (Mém. des Savants étrangers, VIII, 1874) ; l’autre pièce était le papyrus de Turin publié par Théodule Devéria (Revue Asiatique, 1865-8). Cette même année (1869), Maspero fondait un Recueil de Travaux relatifs à la philologie et à l’archéologie égyptiennes et assyriennes, devenu, en 1871, les Mélanges d’Archéologie qui redevinrent le Recueil en 1878 dans lequel parut son grand mémoire sur les Inscriptions des Pyramides de Saqqarah (1894) (Rois Ounas, dernier roi de la Ve dynastie, Teti, Pepi Ier, Mirinri Ier, Pepi II). Nommé le 14 juin 1869, sur la demande de Rougé, répétiteur de langue et d’archéologie égyptiennes à l’École des Hautes Études, aux appointements superbes de 700 fr., il ouvrit son cours en novembre et donna dans le sixième fascicule de la Bibliothèque de cet établissement son travail Des formes de la Conjugaison en Egyptien antique, en démotique et en copte (1871), autographié faute de caractères pour imprimer typographiquement les hiéroglyphes, et dans un autre fascicule : Du genre épistolaire chez les Egyp-