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rables. — La fièvre, avec sou frisson (vu, 2584) nous a déjà occupé; la céphalalgie revient plusieurs fois, et on lui recon- naît diverses causes. Le katuka (^ra:^, Echites anti-dysente- rica?) cause «le mai de tète», (v, 789). La fatigue que Satyavat (1) éprouve après avoir fendu du bois, toute ruisselante de sueur, lui procure une « douleur dans la tête »; il lui « semble qu'on (lui) perce la tête avec des lances ». Elle s'endort, et la guérison est opérée au réveil, (m, 16.748 à 51 ; 16.888). — La consomp- tion n'est pas souvent citée (i, 8.141 ; n, 1933) ; le terme de « phtisie » paraît avoir reçu une signification équivalente (m, 291). Duryodhana, qui veut se suicider, prononce en effet ces paroles : « Je me donnerai une phtisie en me refusant tout breuvage à moi-même ». — Quant à la dysenterie, dont il est question dans les entretiens de Mârkan'd'êya, c'est une affection assez mal déterminée, des voies digesti ves : « Empêchés par une maligne dysenterie, (les hommes) ne peuvent prendre au- cune nourriture... Le mal leur interdit les aliments. » (m, 13.859). — La consomption pulmonaire est la maladie prédo- minante, rebelle à tout traitement: « Malgré.*., ses efforts, joints à ceux des plus habiles médecins », le roi (2) mourut, ce Une con- somption pulmonaire le saisit, encore tout jeune. » (i, 4142-3). (( Au milieu de l'amour (3), Vyas'itâçva fut pris d'une consomp- tion pulmonaire; au boiU d'un temps qui ne fut pas long» il descendit au tombeau. » (i, 4696-7). Ou bien, c'est « un brahme. d'une bien grande faiblesse, affecté d'une consomption pulmo- naire » (m, 10.720-723;).— Un seul cas de mort subite, par suite de syncope émotive, est consigné : « Epouvantés, de nom- breux guerriers, abandonnant leur existence chérie, tombèrent sur le sol de la terre ». (vi, 4558. — Il est assez facile de recon-
(1) Mère de Vyàsa.
(2) Vicitravlrya, ûls de Ç&ntanu, de la 22* dynastie lunaire.
(3) L'afTection est attribuèd aux excès vénériens.
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