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peine i) et cependant (nr, 08, I9r>. 190) Mais, plus loin, KrVn’a Dvaipîi- yana, pour nous donner un aperçu de ses connaissances uni- verselles, se fait l’écho et l’interprète des idées de ses contempo- rains sur le rôle du souffle vital, des éléments et des humeurs. La doctrine humorale est développéfî par lui, avec toute sa splendeur, dans un passage que nous allons citer entièrement, à cause de son importance d’abord, et ensuite parce qu’il est le preriiier fragment médical d’ensemble que nous ayons pu recueillir :
i< Tout ici bas est conservé par le souflle vital : il va dans chacune de ses voies suivant l'air digéstif fsaniànaj. Il se relire vers le feu à l'anus^ qui est à la racine du venlre : il porte au dehors les excréments, les urines, et devient h^ crepilns I?) ( ni, 13. i)64-5). Les hommes qui connaissent l'âme suprême (v. Vôdas , disent qu’il est Téructation (13. 966’. On appelle vyâna l’air qui circule dans tout le corps des hommes. Le feu s’étend dans les humeurs; il est mis en action par le vent; il parcourt, donnant le mouvement aux humides, aux principes du corps, et il active la circulation (?) L’état languissant des trois humeurs (air, bile, phlegme^ est produit par Télat morbide du souflle vital : sache que le feu est le calorique; c’est lui qui digère ou cuit la nourriture dans le corps des hommes (13. 967-8-9). Le souille de vie et lo crepitus vont de compagnie au milieu de l'air digestif et de IYm uctalion : mêlé avec eux, le feu échauffe convenablement l'estomac, son réceptacle (13. î)70;. Dans le corps, l’extrémité de l'anus est connue nom de nom de guda ou le fondement; de lui, naissent les courants des humeurs dans tous les souflles vitaux des hom-