— 48 —
<ie santé I (1) Secoue-la quelque peu, 6 TakmanI Nous renvoyons le Tak- man au pays de Gandhara, au pays d*A.7ga, au pays de Magadha, comike un serviteur, comme un tribut (2). » >
Ce chant ne brille peint précisément par la charité des sen- timents qu'il exprime ; nous ne le donnons qu'à titre de curiosité.
Les hymnes Rôhitas (rouges), qui constituent le xiir livre
de l'Ath*, ne seraient pas étrangers, d'après M. V. Henry, (3)
- .à la cure de la jaunisse ou de la fièvre jaune. En eux mêmes,
ils ne présentent, au point de vue médical, rien qui soit de
nature à mériter l'attention.
« Je te sauve et te fais vivre par ce breuvage, i> disait le prê- tre-magicien à son malade, en lui tendant une potion, <t te délivrant de la maladie inconnue qui te dévore, de la phtisie qui te consume. Quand l'accès de fièvre viendra te prendre et te saisir, qu'Indra etAgni te préservent et l'en défendent 1 3) (4) Ceci s'adressait à l'agonisant : « Si la vie du malade a disparu si elle est anéantie ou si elle n'est qu'au voisinage de la tnort» je le relire du sein même du néant, sans la moindre atteinte, et lui assure encore cent automnes. 3> ( m, 2 ) (Ibidem). Les plan- tes ont toujours leur vertu salutaire, et l'herbe kus'f ha ( Coa- tus speciosus) est chantée cumme guérissant toutes les affec- tions de la peau : gale, lèpre... avec la fièvre et la phtisie. (V, 22; 30, 16).
La Mun'd'aka Upanis ad (A. V,), (5) dont la composition est
(1) Que l'oD nous pardonne la trivialité de cette locution, fidèle èi la pensée du texte.
(2) Mcdizinisches aûs dem Atharvavéda.piit besondcrem Bezûg aûf dem Takmaa, in : ' Weber, Indische Studien, IX, 1865.
(3) Les hymnes Rôhitas, livre XIII de i'Ath^, traduit et commenté. Paris, Maisonneuve 1891 ; Introduction, p. X.
V. aussi : P. Regnaud, Rig. Veda,.. p. 311-419. (Le mythe de Rôhita).
(4) Z>' Liétard, op. et loc. cit, (1862) p. 273. (1863) p, 113. 177, 201, 233, 281,361. <5) Trad : L. Poley» Paris, 1849,
�� �