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bien procurer un remède qui le remle à la santé. » SusVn'a

B mit sous les niirines de Laxman'a le simple fortuné, sublinae, né sur l'Himavat (Himalaya) et surnommé TEstracteur-de- ftôches (Vi(;alyakarati'n. A, peine celui-ci en eut-il respiré le parfum, que tous ses dards glissèrent du corps au même instant. Ses douleurs s'éteignirent et ses plaies furent cautérisées, i (v\, ch. fi.i-«â(. Mais plus loin. Laxman'a est de nouveau blessé en pleine poitrine par une longue pique, qui lui « fend le cœui-. B Sugriva dit au frère désolé:

« Il est un médecin, nuinmé Sus'ên'a : qu'il vÛ'iuki examiner le Glâ de Sumilrd « et dire ^i la mort est réelle , «Celui-ci venu se mit à exa- miner Laxman'a de tous les c6tés. Puis, quand il eut promené son examen sur tous les membres et sur les sens intimes ilu malade, Sus'ën'a tint ce langaiTO : << Ce Laxman'a... n'a point quitté la vie. sa couleur n'a paschani^é et son teinl n'est pas devenu livide. l\ rospire. bien qu'on ne te voie ni ne t'entendo. tjuo l'ordre soit donnË d'appDfter ici le simple du Uandhamd- dana (1 ! Qu'un homme blessé voie cette |)lante. fortunée, qui fait tomber les libelles des blessures., c'ost assez pour ^ti'il soit guéri de ses blessures! » (vi : ch. S2 ; i-2 et seq. . — Sus'én'a monta sur la oéicsto montagne. . , . . Arrivé sur la cime, il apen;ut l'herbe salutaire. AussiitH vu, il arracha le

simple forlunê Le plus habile dos médecins, il macéra ce végétal dans

une pierre et lo fit respirer avec le plus tivand soin au guerrier blessé. L'hé- roïque Laxman'a en i-ul à peine senti l'odeur, qu'il fut délivré de ses llêches et guéri de ses blessures. A l'instant pn*'rne, il se releva de la terre iiîi il était couché '< vi, il/td.i

Si los moyens de j-uérison sont miraculeux, ceux d'investi- gation appartiennent à un ordre plus scientifique, et le dia- gnostic symptûmatique mérite à lui seul qu'on s'y arrête. Un autre passage nous fait assister à la gut'rison de plusieurs prin- ces, dont les profondes blessures se ferment en un clin dœil, et dont la syncope disparaît aussi vite; l'oiseau divin Gai'ud'a

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