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amie : « Ma fille m’apprend que pendant mon absence, vous avez eu quelque bonté pour elle. » Et, lui d’une grande douceur, de réaliser un de ses vœux obstinés, de voir vivre en paix dans la vie ceux qu’il avait associés dans son cœur.

Cette époque de l’existence de Diderot est si mal éclaircie qu’on a longtemps ignoré sa villégiature de Sèvres. Les Mémoires de Mme de Vandeul et les Lettres à Sophie laissent croire qu’il descendait incidemment chez son ami le joaillier Belle. En réalité, celui-ci avait cédé au philosophe une partie de sa maison, où il a séjourné chaque été pendant près de quinze ans.

Cette maison existe encore. Ce sera la dernière station de notre pèlerinage aux souvenirs de Diderot. Elle est située juste au pied du coteau de Bellevue, presqu’au bord de la Seine, rue Troyon, jadis rue Vaugirard. Le parc du domaine de Brimborion do-