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laville, à sa femme, un manuscrit de La Religieuse, enfin les lettres originales à Sophie Volland, cette série même que numérota Mme de Vandeul. Série encore incomplète, malheureusement, mais qui contient pourtant nombre de morceaux inédits.

M. Paul Ledieu en a donné la fleur dans son précieux livre Diderot et Sophie Volland, paru en 1925. Or, après nous avoir offert la primeur de quelques passages, en effet fort troublants, M. Ledieu ajoute cette phrase, qui a le coupant d’un verdict : « La question jusqu’ici débattue par les critiques, de savoir s’il n’y a eu entre Diderot et Sophie Volland qu’amitié amoureuse, attachement intellectuel, me paraît tranchée. »

« L’homme le mieux informé, pour la biographie générale de Diderot, est le chanoine Marcel, à Langres », m’avait écrit l’érudit Daniel Mornet. Puis d’autres spécialistes du dix-huitième siècle, comme s’ils se donnaient le mot, m’adressèrent encore au chanoine Marcel. Il me restait donc à en-