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que l’incertitude de la critique sur la valeur de cette œuvre vient en grande partie de ce qu’elle a confondu des choses très différentes d’inspiration et d’accent.

II

Le recueil de Corbière comprend sept groupes de pièces qu’on pourrait aisément ramener à deux : dans le premier groupe on rangerait les pièces sentimentales, gouailleuses et généralement parisiennes (À Marcelle, les Amours Jaunes, — qui ont donné leur nom au recueil, — Rondels pour après) ou exotiques (Sérénade des Sérénades et Raccrocs) ; dans le second groupe, les pièces bretonnes et maritimes (Armor et Gens de mer).

Il est très rare que ces divisions empiètent les unes sur les autres. Le Poète contumace, par exemple, qui termine les Amours Jaunes, se passe « sur la côte d’Armor », mais son lyrisme tout intime le classe parmi les pièces du premier groupe. C’est d’ailleurs — avec des trous et les inévitables coq à l’âne — une des plus belles pièces de cette série qui en contient tant de déconcertantes et, pourquoi ne