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À MON CÔTRE LE NÉGRIER


Vendu sur l’air de : Adieu, mon beau Navire !…



Allons file, mon côtre !
Adieu mon Négrier.
Va, file aux mains d’un autre
Qui pourra te noyer…

Nous n’irons plus sur la vague lascive
Nous gîter en fringuant !
Plus nous n’irons à la molle dérive
Nous rouler en rêvant…

— Adieu, rouleur de côtre,
Roule mon Négrier,
Sous les pieds plats de l’autre
Que tu pourras noyer.

Va ! nous n’irons plus rouler notre bosse…
Tu cascadais fourbu ;