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encore en croyant avoir affaire à un homme qui pourrait se contenter du demi-aveu d’une erreur. On rendrait difficilement le ton avec lequel le capitaine reçut ce pauvre diable.

— Quand je vous aurai fait tuer avec la moitié de l’équipage, qui a écouté vos crâneries plutôt que ma prudence, je ferai ce que bon me semblera, et je revirerai de bord, si cela me convient ; mais jusque-là, tâteur de côtes dures, croyez-moi, restez à votre poste et gardez-vous bien de passer encore derrière pour me donner des avis que je ne vous demande pas.

Le second ne sut qu’obéir à l’ordre impérieux de son chef. Mais en se