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Pierre-Martinique le capitaine Léonard. Le journal qu’il me confia en mourant m’apprit le secret que jusque-là il m’avait caché, avec une réserve qui me révélait l’état de son âme souffrante, sans toutefois me laisser deviner le motif du chagrin dont il paraissait dévoré. Jusqu’à son dernier soupir, il sembla prendre plaisir à narguer la douleur et à jeter sur la vie des expressions de haine et de mépris. La dépouille mortelle de cet infortuné fut déposée aux Pères-Blancs, entre la tombe de son ami et celle de sa maîtresse…


FIN DU NÉGRIER.