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glaise, était devenue libre, comme tous les autres noirs de la Rosalie.

Cette bonne Fraïda ! Sans comprendre un seul mot d’anglais, sans pouvoir entendre ce que je lui disais, sans connaître enfin aucun des usages d’un pays si nouveau à ses yeux, elle sut deviner qu’il s’agissait pour moi d’une arrestation. Des esclaves du Vieux-Calebar, qu’elle avait connus avant leur captivité, et qu’elle rencontra au Roseau, lui apprirent qu’en traversant les sept lieues de canal qui séparent la Dominique de la Martinique, on pourrait m’arracher au sort que me préparaient les Anglais, si je parvenais à me rétablir.

Un soir, Fraïda accourt tout effarée auprès de mon lit ; un vieux nègre la suivait, marchant péniblement. Elle ôte